Participant à l’Université d’été de l’ANAP (Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médicaux sociaux) à Tours, les 28 et 29 août, les membres de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) se sont prononcés en faveur d’une fusion du dossier pharmaceutique et du dossier médical, rejoignant ainsi la position du Collectif interassociatif sur la santé (CISS). « Il est difficilement compréhensible que ces deux dossiers soient distincts et que le pharmacien ne puisse, par conséquent, échanger davantage avec le médecin et vice-versa », explique Hadrien Philippe, porte-parole de l’ANEPF et vice-président chargé des relations professionnelles.
Soucieux d’instaurer « une interprofessionnalité efficiente », les étudiants avaient déjà pris position sur cette question en avril dans le cadre du projet de loi de Santé. « Nous réclamons un vrai dossier patient qui puisse être partagé entre les professionnels de santé de tout ordre selon des mesures fixées par arrêté et négociées avec les interlocuteurs concernés », expose Hadrien Philippe, précisant que la confidentialité devra être absolue au cours de ce partage et les données non commercialisées, dans le plus strict respect des principes édictés par la CNIL.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires