LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Les adjoints sont incités à s’impliquer dans l’ETP. Comment les motiver ?
JÉRÔME PARÉSYS-BARBIER.- Ce qui nous motive tous c’est de faire de la loi HPST une réalité. Les entretiens pharmaceutiques ne vont pas tarder à se mettre en place et si nous voulons tirer la profession vers le haut, nous devons aller vers l’ETP. La formation est essentielle pour pouvoir se lancer, elle donne une approche sociologique et humaniste du patient que la faculté de pharmacie ne délivrait pas jusqu’alors. Il faut encore rendre plus visibles les possibilités de formations, car il n’est pas trop tard pour se lancer.
Le congrès virtuel des adjoints, il y a deux ans, proposait à la fois une conférence et un débat sur l’ETP. Quel a été l’accueil des participants ?
Bon. Car c’est finalement un choix de vie de constituer intellectuellement la manière dont on veut faire son métier de pharmacien. On peut faire du tout commerce ou bien tirer parti de cette fameuse loi HPST, mais, dans tous les cas, on ne peut pas se plaindre et dire qu’il n’y a pas de perspectives de carrière.
Quels sont vos conseils aux confrères qui veulent se lancer dans l’ETP ou, au contraire, qui se montrent hésitants ?
Je vais me répéter, mais encore et toujours, je leur dirais de se former. Et de lire l’excellent ouvrage de Lussier et Richard, intitulé « Communication professionnelle en santé » qui aborde à la fois l’approche du professionnel de santé vers le malade, mais aussi entre professionnels de santé. Même s’il n’est pas facile pour des adjoints de trouver une formation d’ETP, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens est là pour les guider. Je vais m’inscrire à la prochaine session de formation qui ouvre en septembre à l’université Pierre-et-Marie-Curie, ce qui validera du même coup mon DPC. L’ETP est une très grande avancée, il faut que tous les pharmaciens en prennent conscience.
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