Les pharmaciens d’officine, ainsi que les préparateurs et les étudiants, peuvent s’associer aux opérations de dépistage organisées dans le cadre d’événements festifs, sportifs et professionnels.
Comme le rappelle la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), les équipes officinales - pharmaciens, préparateurs et étudiants - sont autorisées à participer aux opérations de dépistage par tests antigéniques (TAG) qui seront réalisées après une déclaration au préfet et à l’ARS. Le syndicat précise que les modalités habituelles s’appliquent en ce qui concerne l’accueil des patients, le matériel et l’enregistrement des résultats dans SI-DEP.
Ces opérations peuvent être menées à la demande des organisateurs de conférences ou de salons, ou de manifestations sportives en lieux couverts, des responsables de structures artistiques et de spectacles, des gérants de salles de jeux et de danse, ou encore dans le cadre d’événements culturels, sportifs, ludiques ou festifs organisés dans l'espace public ou dans un lieu ouvert au public.
À noter que ces TAG ne sont pas pris en charge par l’assurance-maladie, à l’exception de ceux réalisés pour accéder à une discothèque. Toutefois, le syndicat indique qu’il a interrogé le ministère sur les conditions de prise en charge des TAG quand ils sont requis par le passe sanitaire pour accéder aux autres lieux et événements.
Quant aux personnes résidant temporairement en France, elles devront systématiquement s’acquitter d’une somme de 25 euros, à moins qu’elles ne soient cas contact ou qu’elles disposent d’une ordonnance prescrivant ce TAG. Une facture de 25 euros doit leur être remise afin qu’elle puisse éventuellement se faire rembourser dans leur pays d’origine. La FSPF précise qu’en cas de résultat positif, « il convient d’orienter le patient vers un laboratoire d’analyse afin de réaliser un test PCR afin que celui-ci puisse être criblé pour permettre un suivi de l’évolution épidémique ».
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Excédés par les vols et la fraude à l’ordonnance
Des pharmaciens marseillais créent un groupe d’entraide sur WhatsApp
Cas de comptoir
Douleur et fièvre au comptoir