Connaissant mon caractère revanchard, vous comprendrez que j’approuve la décision de l’Autorité de la concurrence de condamner onze grandes banques à une amende globale de près de 385 millions d’euros pour avoir touché, entre 2002 et 2007, des commissions sur les chèques, sans en avoir informé leurs clients et sans en avoir le droit. Mais une amende va à l’État, alors que ce sont les clients des banques qui ont été grugés. Je ne vois pas pourquoi l’argent qui nous a été volé, à vous et moi, est encaissé par le Trésor public. On nous répond que calculer un remboursement aux clients à raison de 4, 3 centimes par chèque relèverait de la torture mentale. Je note toutefois que, parmi les banques condamnées, la Banque de France subit une amende de 350 000 euros. Cette même Banque de France qui met à l’index les ménages surendettés et les fait souvent passer de la précarité à l’indigence. Voilà pourquoi je propose que les 385 millions que nous, les lampistes de la consommation, ne toucherons jamais, soient affectés au désendettement des familles détruites par une autre perversité bancaire : le crédit.
HUMEUR
Bien fait
Publié le 23/09/2010
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2775
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