Le groupe français Sanofi a été condamné par le tribunal de Nanterre à verser 450 000 euros à une famille dont la fille, exposée à la Dépakine in utero, est née en 2005 avec des malformations. Le tribunal a estimé que le risque de troubles autistiques en lien avec le valproate de sodium (contenu dans la Dépakine) était connu du laboratoire à cette époque, qui n'en a pas informé les consommateurs. Cette condamnation, la première du genre, marque un tournant pour la reconnaissance individuelle des enfants exposés à la Dépakine. Au total, on estime qu'entre 15 000 et 30 000 enfants sont nés handicapés à cause du valproate de sodium, commercialisé depuis 1967 pour lutter contre l'épilepsie et la bipolarité. 23 dossiers, qui regroupent 272 demandeurs, sont encore en attente de jugement par le tribunal.
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