La Haute Autorité de santé (HAS) a mis début février plusieurs pistes pour réduire l'influence de l'industrie pharmaceutique sur les prescripteurs. Certes, les stratégies de communication ont évolué mais un lien statistique est avéré entre les actions promotionnelles et les comportements de prescriptions : augmentation des volumes, orientation vers les nouveautés et les produits les plus coûteux. La HAS appuie ce constat sur 199 études et 12 revues systématiques publiées dans plus de 30 pays. Ces pratiques ne sont donc pas propres à la France où elles sévissent majoritairement dans le milieu hospitalier.
La HAS estime que l'encadrement du démarchage ne pourra pas se faire sans l'implication des professionnels sollicités. Des règles de gestion des contacts avec les représentants de l'industrie doivent être par ailleurs définies de manière uniforme et applicable aux entreprises, aux établissements de santé et aux établissements médico-sociaux. Elle estime par ailleurs qu'il est indispensable de former les futurs professionnels à l’analyse de l’information promotionnelle et aux techniques marketing. Enfin, la HAS suggère de diversifier les sources d’information sur les nouveaux traitements.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires