Pour éviter les co-infections

Le port du masque en pharmacie préconisé par l'Académie de médecine

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Publié le 02/11/2022

Crédit photo : BURGER/PHANIE

Bien que la huitième vague de Covid paraisse être stabilisée, la circulation d'autres virus incite l'Académie de médecine à recommander le port du masque dans les lieux accueillant du public, notamment les pharmacies.

Disparu depuis le 11 mai dans les transports et dans la plupart des lieux publics, le port obligatoire du masque n'est pas à l'ordre du jour. Cependant, l'Académie de médecine revient sur cette mesure de protection contre le virus et, de manière plus générale, sur l’application des gestes barrière, comme le lavage des mains. En effet, dans un contexte où la huitième vague de Covid se stabilise à un niveau élevé et face à l'incidence croissante des syndromes grippaux et la phase épidémique de bronchiolite chez les enfants de moins de deux ans, les Sages préconisent le recours à ces protections contre des co-infections.

Dans les espaces publics clos, le port du FFP2 est ainsi recommandé aux personnes âgées ou porteuses de comorbidités, à l’entourage et aux professionnels de santé en contact avec des personnes vulnérables, ainsi qu'aux femmes enceintes, « même quand elles sont à jour dans leurs vaccinations », précise l'Académie.

De plus, le port d’un masque de type chirurgical est vivement conseillé dans les espaces fermés accueillant du public, tels que les transports en commun en période d’affluence, mais aussi dans les hôpitaux, les dispensaires, les centres de soins et les pharmacies. Par ailleurs, l’utilisation systématique du gel hydroalcoolique dans les lieux recevant du public doit être poursuivie.

L'Académie de médecine rappelle qu'au cours de la saison hivernale 2020-2021 la stricte application des gestes barrière avait fait ses preuves puisqu'aucune circulation active des virus grippaux n'avait été observée. Le relâchement observé un an plus tard avait, en revanche, entraîné un retour de la grippe « avec une épidémie qui s’est étendue sur 9 semaines avec un pic tardif au mois d’avril 2022 ». Sans compter, précise l'Académie, que nombreux cas de co-infections « grippe + Covid-19 » ont été notifiés dans le monde, avant la mise en œuvre des mesures de restriction et de distanciation, ou après la levée de ces mesures, « ces co-infections étant significativement associées à une augmentation du risque de décès ».


Source : lequotidiendupharmacien.fr