Poursuivant son ambition de devenir l’enseigne de pharmacie préférée des Français, Aprium a déployé toute la palette des missions et des services. Il s’agit en effet de rivaliser avec les prestations qu’offrent les autres environnements que le patient côtoie dans sa consommation alimentaire, numérique, ou logistique. Mais cette dynamique ne suffit pas. Le groupement dont les 410 pharmacies totalisent chaque jour 130 000 patients/jour doit également se différencier au sein du réseau officinal par une approche spécifique.
Ce sera la santé de la femme. Alain Hababou et Laurent Keiser, respectivement fondateur et président d’Aprium, en ont fait « l’enjeu et le parti pris majeur » du réseau. Un choix qu’ils assoient sur deux chiffres : 80 % des quelque 400 clients qui franchissent le seuil d’une pharmacie Aprium chaque jour sont des femmes. 80 % des collaborateurs des officines de l’enseigne sont des femmes. Un autre facteur entre également en ligne de compte, les femmes sont celles qui prennent majoritairement en charge la santé au sein de la famille. Ainsi, elles n’hésitent pas à se rendre chez leur pharmacien pour se procurer des produits d’automédication, ou de bien-être, à l’intention des membres de la maisonnée. Pour répondre à cette demande, Aprium a lancé une quarantaine de produits de soins et d’hygiène écoconçues pour toute la famille.
Différents stades de la vie d'une femme
Mais, revers de la médaille, les femmes négligent souvent leur propre santé. Une tendance qu’Alain Hababou s’est décidé à inverser. En 2021 déjà, Aprium s’était attelé à la question de la précarité menstruelle et avait mené plusieurs actions de collecte qu’il a poursuivies, cette année, du 28 mai au 25 juin. Il développe également en marque propre une gamme de produits d’hygiène féminine accessibles à tous les budgets. De même, le groupement, qui vient de lancer en marque propre quatre produits de micronutrition, travaille à différentes formules ciblant différentes « pathologies » féminines, telles que la ménopause ou le syndrome menstruel.
Enfin, dernier axe de la santé au féminin chez Aprium, la prise en charge de la femme aux différents stades de sa vie. Les champs d’intervention sont multiples. Cela va des premières règles avec la distribution d’un kit (documents informatifs et échantillons), de l’endométriose, des questions sur la fertilité, à la contraception, à l’IVG, à la ménopause, à l’ostéoporose, à la diététique, l’alcoolisme, le tabagisme en passant par la prévention avec la vaccination HPV et la prévention des maladies cardiovasculaires et des cancers du poumon et du sein… « Beaucoup de questions vont se poser dans les années à venir, notamment dans le dépistage des maladies », prédit Alain Hababou.
Pour accompagner cette évolution, des formations vont être proposées aux équipes afin de les aider à accompagner leurs patientes. « Ce sont en effet des questions difficiles à aborder au comptoir. Nous réfléchissons à la manière dont on peut sensibiliser les patientes », reconnaît Alain Hababou, émettant l’idée d'un questionnaire ou d’entretiens qui pourraient être proposés aux patientes. À l’image de l’entretien de la femme enceinte prévu, lui, dans la convention pharmaceutique signée le 9 mars.
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