Comme vient de l'annoncer Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), la rémunération des tests antigéniques réalisés à l'officine passe de 20 euros à 16,50 euros. Une publication au « Journal officiel » précisera demain les modalités de cette baisse prévue depuis trois semaines.
C'est par un simple SMS que Thomas Fatôme, directeur général de l'assurance-maladie, a informé cet après-midi Philippe Besset, président de la FSPF, reconduit hier pour 3 ans, que la baisse de la rémunération des TAG était désormais imminente. De 20 euros, cette rémunération passera à 16,50 euros. « Nous espérions au moins 17,50 euros », regrette Philippe Besset qui avait été informé dès le 19 mars des intentions de l'assurance-maladie de baisser ce tarif. Une décision jugée incompréhensible par la profession alors que les chiffres de contamination remontent.
« Pour la seule journée du lundi 28 mars, les pharmaciens ont réalisé 528 000 TAG », rappelle le président de la FSPF, précisant que le taux de positivité atteint désormais 30 %. Dans ces conditions, Philippe Besset a émis quelques inquiétudes quant à la rentabilité des tests antigéniques au-delà d'un volume de 400 000 par jour. « Il est alors difficile de réaliser un tel nombre sans barnum. Or ces installations nécessitent du matériel et du personnel supplémentaires, difficile à rémunérer en deçà de 20 euros le test », alerte-t-il. Selon les informations reçues de l'assurance-maladie, le prix des autotests baissera d'un euro. Soit 1 euro pour la délivrance contre 2 euros actuellement, le tarif du test lui-même étant maintenu à 3,35 euros.
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