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« Mon espace santé » : 12 applications déjà accessibles pour les patients et les professionnels de santé

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Publié le 04/11/2022

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Le nom des 12 premières applications intégrées au catalogue de services de « Mon espace santé » a été dévoilé ce 3 novembre en marge de la visite du ministre de la Santé, François Braun, au centre hospitalier d'Avignon.

Le carnet de santé numérique « Mon espace santé », lancé en début d'année, réunit sur une seule et même interface le dossier médical partagé, un agenda pour gérer ses rendez-vous médicaux, une messagerie sécurisée mais aussi un catalogue d'applications. Ce dernier comprend, depuis ce 3 novembre, 12 applications qui ont dû répondre à pas moins de 150 critères (techniques, sécuritaires, éthiques, respect des règles en matière de protection des données…) pour pouvoir être référencées. « Cette démarche inédite doit permettre aux usagers d’identifier les services de qualité et aux professionnels de santé de les conseiller sur ceux à utiliser », précise l'assurance-maladie.

12 applications sont donc disponibles dès aujourd'hui pour l'ensemble des utilisateurs de « Mon espace santé » :

AppFine (Openxtrem) : portail destiné à faciliter l’échange d’informations administratives et médicales entre les établissements et le patient mais aussi entre les médecins de ville et le patient.

Le compte ameli (Assurance Maladie) : espace personnel et sécurisé pour les bénéficiaires de l'assurance-maladie.

FreeStyle LibreLink (Abbott) : application mobile qui s'adresse aux personnes atteintes de diabète et permet de visualiser les données de glucose interstitiel à partir des capteurs FreeStyle Libre 2 d’Abbott.

ID-U Santé (Abbott) : dossier personnel d’urgence sécurisé qui, en cas d’intervention des services de secours, leur est directement accessible pour une prise en charge optimisée et individualisée.

Libheros.fr : permet aux patients et à leurs proches de prendre rendez-vous pour des soins à domicile (infirmiers, kinésithérapeutes, sages-femmes), des aides à domicile, ou commander du matériel médical.

Mapatho : propose des actualités liées aux maladies, des listes de professionnels de santé recommandés par des patients et des associations et des ressources pour améliorer la vie au quotidien du patient.

Mémo Santé Enfant (MSA) : complémentaire du carnet de santé, il informe les parents des évènements santé importants dans la vie de leurs enfants de 0 à 16 ans et leur permet de gérer les rendez-vous en toute sérénité.

Mes médicaments chez moi (Groupe La Poste) : permet d'organiser la livraison de ses médicaments par facteur ou coursier en urgence et de prendre rendez-vous dans sa pharmacie partenaire, près de chez soi.

MyGHT Limousin (Exolis) : portail déployé par le centre hospitalier (CHU) de Limoges, il permet au patient de compléter son dossier de pré-admission, de lire la documentation transmise par le service qui l’accueille et d'être pris en charge sans passer par les admissions.

sante.fr : site Internet lancé par le service public d’information en santé, propose une information fiable et utile pour gérer sa santé et un annuaire référençant plus de 500 000 professionnels, établissements de santé et médico-sociaux.

Vidal Ma Santé : application qui aide ses utilisateurs à intégrer leurs traitements dans leur vie quotidienne.

Withings Health Mate : aide ses utilisateurs à analyser ce qui compte pour une meilleure santé à long terme en s'appuyant sur un écosystème d’objets connectés et de dispositifs médicaux connectés.

Ces douze applis seront progressivement rejointes par d'autres, qui intégreront progressivement le catalogue de services. En 2023, les usagers pourront stocker dans « Mon espace santé » les données provenant de différentes sources, dont celles provenant de ces applications. « Une personne qui utilise une application qui collecte les données issues d’un objet connecté (balance, tensiomètre, capteur de glycémie…) pourra décider de stocker automatiquement ses mesures dans « Mon espace santé ». Ce sera ainsi facile de les partager avec les professionnels de son équipe de soin », explique ainsi l'assurance-maladie. Un partage de données qui ne sera possible que si le patient a donné son consentement.