Après avoir fustigé l'autorisation faite aux pharmaciens de vacciner, la Fédération nationale des infirmiers (FNI) s'attaque aux entretiens AVK réalisés par les officinaux.
Aux yeux du syndicat des infirmiers diplômés d'État libéraux (IDEL), il est « inadmissible que seuls les pharmaciens aient obtenu un rôle dans l’accompagnement des patients sous anticoagulants oraux par AVK, alors que les IDEL sont en premier en contact des patients, à même de connaître leurs habitudes et de les conseiller dans l’optimisation de leur traitement ». S'appuyant sur un sondage réalisé à sa demande, la FNI souligne que 88 % des infirmiers effectuent des adaptations posologiques des AVK, 88 % en informent le médecin et 66 % le font dans le cadre d'un protocole.
L'occasion de rappeler qu'elle « revendique depuis longtemps cette reconnaissance du rôle des IDEL en matière d’adaptation de doses des antivitamines K sur le modèle de l’adaptation des doses d’insuline ». Une reconnaissance qui doit passer par une rémunération de ces « pratiques bien ancrées dans la profession », qui permettent « d’éviter que les adaptations soient réalisées à distance par les secrétaires médicales ». Selon la FNI, cette adaptation posologique des IDEL évite, « dans de nombreux cas, une hospitalisation du patient en urgences ».
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques
Logigramme, formation…
Le dépistage de la cystite en pratique