Entre 250 et 300 pharmaciens vont bientôt être embauchés par des cabinets de médecins généralistes anglais, aujourd’hui surmenés. Ils les seconderont par de nombreux services essentiellement tournés vers la pharmacie clinique : conseils aux patients polymédiqués, expertise des traitements, plan de médication individualisé, suivi des patients chroniques (HTA et diabète), gestion du renouvellement des traitements, augmentation de la prise de nouveaux médicaments, gestion de la pénurie de médicaments par la recherche d’alternatives, soutien à l’innovation et à la recherche clinique, mentoring de nouveaux pharmaciens…
Il s’agit d’un programme pilote initié par la National Health Service (NHS), le système de santé britannique, pour une durée de trois ans. Ce programme d’un montant de 15 millions de livres (21,15 millions d’euros) fait partie intégrante d’une enveloppe d’1 milliard de livres débloquée par le gouvernement. Il couvrira la première année, à hauteur de 60 %, les coûts liés à l’embauche du pharmacien, puis dégressivement à hauteur de 40 % la seconde année et de 20 %, la troisième. Les cabinets intéressés peuvent se porter volontaires. La priorité sera donnée aux cabinets situés dans des zones désertifiées afin de démontrer les moyens de relever les défis en matière de recrutement et de rétention des médecins généralistes.
Dans les Alpes-Maritimes
Dépistage du VIH : une expérimentation à l’officine
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques