« LE LYMPHOME, un cancer qui mérite sa journée. » Chaque année, en France 14 000 nouveaux cas de lymphome, dont 2 000 pour un lymphome hodgkinien sont diagnostiqués. Lors du diagnostic, plus de la moitié des patients n’ont jamais entendu parler de la maladie et les trois quarts ignorent qu’il s’agit d’une forme de cancer. Cette méconnaissance et la relative difficulté pour les professionnels de santé d’en identifier clairement les symptômes entraînent de préjudiciables retards de prise en charge. C’est d’autant plus dommage que les hématologues sont organisés en réseaux de santé très structurés et s’appuient sur des pratiques codifiées.
Campagne décalée.
Le but de la Journée mondiale du lymphome (JML), célébrée le 15 septembre, est donc de sensibiliser le public pour contribuer à un diagnostic plus précoce, facteur de meilleur pronostic. Cette année France Lymphome Espoir lance une campagne qui se veut décalée sur un site dédié, www.lymphormez-vous.com, avec des vidéos virales, une pétition, un contenu vulgarisé, une application interactive. La JML, c’est aussi des rencontres et des initiatives régionales dans 12 villes, pendant tout le mois (programme sur www.francelymphomeespoir.fr). Le site et le blog de l’association proposent également des témoignages de patients. France Lymphome Espoir publie par ailleurs, en partenariat avec l’Institut national du cancer, le guide « Comprendre les lymphomes non hodgkiniens », avec une information actualisée et validée par des spécialistes. Parmi les nouveautés figurent une information sur le dispositif d’annonce, le choix des traitements, les démarches sociales et administratives, des ressources utiles et les données récentes sur les traitements et les examens diagnostiques.
En France, chaque année, plus de 100 000 personnes sont traitées ou vivent avec un lymphome ; 5 000 en meurent. Dans la maladie de Hodgkin, une rémission complète est obtenue dans 9 cas sur 10 après le traitement et les rechutes sont rares. Dans les lymphomes non hodgkiniens une évolution importante a été apportée par les anticorps monoclonaux, obtenus par génie génétique. Les lymphomes agressifs, à évolution rapide, peuvent être guéris dans environ la moitié des cas. Les lymphomes indolents, à évolution lente, sont eux considérés maintenant quasiment comme des maladies chroniques.
Dans les Alpes-Maritimes
Dépistage du VIH : une expérimentation à l’officine
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques