Les mesures dérogatoires prises dans le cadre de la crise sanitaire, qui devaient initialement prendre fin le 15 novembre, ont été prolongées.
L'entrée en vigueur de la loi du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire permet en effet à un certain nombre de mesures qui concernent directement les pharmaciens de perdurer dans les mêmes conditions qu'auparavant. C'est notamment le cas pour la dispensation et la facturation des masques, celle des oxymètres, ou encore des médicaments pour une IVG médicamenteuse. Mesures également prolongées : la dispensation du clonazépam injectable (Rivotril injectable) sur présentation d’une ordonnance portant la mention « prescription hors AMM dans le cadre du Covid-19 » ; et celle du clonazépam hors AMM en cas de difficulté d’approvisionnement en midazolam sur présentation d’une ordonnance de tout médecin portant la mention « prescription hors AMM exceptionnelle ».
Si les autotests supervisés peuvent désormais être uniquement réalisés par les pharmaciens d'officine, « il est toujours possible de dispenser des autotests pris en charge par l’assurance-maladie aux professionnels identifiés », pour un usage autre que celui des autotests supervisés donc, comme le confirme l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO). De plus, les autotests peuvent toujours être dispensés aux personnes asymptomatiques âgées de 3 ans et plus. Enfin, l'adoption de la loi du 10 novembre permet aux pharmaciens de continuer à réaliser des tests sérologiques, des tests antigéniques nasopharyngés et des prélèvements pour des tests RT-PCR ou pour du criblage.
L'ensemble de ces mesures sont potentiellement prolongées jusqu'au 31 juillet 2022, date à laquelle la loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire doit prendre fin. Elles sont toutefois susceptibles d'être modifiées ou annulées si un arrêté en ce sens est publié avant cette date.
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