L’année 2016 a commencé en fanfare avec une nouvelle campagne de communication grand public. Sur 100 kilomètres de vitrine, le même slogan s’affichait : « le médicament n’est pas un produit comme un autre et la pharmacie n’est pas un commerce comme un autre ».
Les titulaires n’ont pas failli à cette promesse et ont joué, tout au long de l’année, leur rôle d’acteur de santé publique. Ils ne se sont pas contentés de suivre les opérations orchestrées par leur groupement ou leur association locale. Les multiples journées nationales ou internationales, dédiées à l’une ou l’autre pathologie, et qui ponctuent l’année ont été autant d’occasions renouvelées pour le pharmacien de se positionner en professionnel de santé.
Il est à ce titre clairement identifié aujourd’hui par les pouvoirs publics comme vecteur de communication à l’intention du grand public. La pharmacie comme la presse a ses marronniers. Et les officines répondent présentes aux multiples rendez-vous de l’année : le pharmacien s’allie à l’Institut national du cancer et au ministère de la Santé pour le dépistage du cancer, il incite au don du sang, il participe activement à octobre rose, il s’investit dans la prévention du diabète. Sans oublier la campagne sur la vaccination contre la grippe dans laquelle il se lance, cette année, avec un avant-goût de pratique officinale…
Opérations réussies
Dans ces multiples opérations, les pharmaciens ne se contentent plus d’être des supports d'informations sur de simples kakémonos. Ils y participent activement par le dépistage, l’entretien individuel avec le patient, la distribution de kits…
Comme pour mieux marquer leur statut de professionnel de santé, se sont ajoutées au calendrier 2016 deux autres campagnes fort remarquées. Les pharmaciens ont été appelés à s’impliquer dans la campagne générique lancée par le gouvernement en septembre. Dans l’objectif de « changer le regard des Français sur le médicament générique », la ministre de la Santé a compté sur les officinaux pour accompagner le développement de ces médicaments.
Moins d’un mois plus tard, la profession était de nouveau mise à contribution. Cette fois, il s’agissait dans le cadre de la campagne « Moi(s) sans tabac », de proposer aux fumeurs d'arrêter la cigarette. Des kits d’aide à l’arrêt, fournis par les grossistes-répartiteurs, étaient mis à la disposition des candidats gratuitement en pharmacie.
Peu de jours après son lancement certaines pharmacies prises d’assaut annonçaient déjà qu’elles n’avaient plus de kits disponibles. Preuve du succès de l’opération et de l’efficacité des pharmaciens.
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