CONSOMMER des fruits entiers, et pas n’importe lesquels, des myrtilles, des raisins en grappes, des prunes, des pommes et des poires, à raison de 3 portions par semaine, est associé à une diminution du risque de diabète de type 2 alors que la consommation d’autres fruits ou de jus de fruit augmente ce risque.
Ces différences semblent s’expliquer des caractéristiques très individuelles, des variations de l’index glycémique qui mesure la charge glycémique après l’absorption, et les caractéristiques phytochimiques des fruits, notamment leur teneur en fibres, en antioxydants.
C’est la conclusion d’une vaste étude publiée dans le « BMJ » s’appuyant sur l’analyse de trois cohortes constituées (Nurses’Health Study, Nurses’Health Study II et Health Professionnals Follow-up Study) dont ont été exclues les personnes déjà diabétiques, celles présentant une pathologie cardio-vasculaire avérée ou un cancer.
Sur un suivi totalisant 3 464 641 personnes-années, 12 198 participants ont développé un diabète de type 2. Après un ajustement sur le style de vie et les facteurs de risque diététique connus, le risque relatif de diabète de type 2 pour 3 portions de fruits par semaine est de 0,74 pour les myrtilles, de 0,88 pour le raisin en grappes et les raisins secs, de 0,89 pour les prunes, de 0,93 pour les pommes et les poires, de 0,95 pour les bananes et de 1,10 pour les fraises. Lorsque les 3 portions de fruits entiers ont été remplacées par des jus de fruits représentant la même quantité de fruits entiers, le risque relatif est de 1,08. Enfin, seuls les fruits à index glycémique élevé sont associés avec une réduction du risque de diabète de type 2.
Les auteurs précisent les limites de cet essai qui tiennent essentiellement à la juste évaluation de la consommation de fruits, notamment chez les personnes qui en mangent peu.
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