Une évaluation poussée des entretiens pharmaceutiques chez nos voisins anglais et belges est présentée par l’USPO. Ce modèle qui prouve son efficacité et même son intérêt économique Outre-Manche a toutefois des difficultés à s’appliquer en Belgique.
Sur la base de différentes études, l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO) fait un bilan des différents modèles d’entretiens pharmaceutiques au Royaume-uni et en Belgique où ils ont cours depuis trois, voire cinq années. Qu’ils soient dénommés NMS (new medicine service), Outre-Manche, ou ENM, (Entretien d’accompagnement de nouvelle médication), en Belgique, ces entretiens ont le mérite de placer le pharmacien au cœur d’un dispositif d’amélioration de l’observance pour cinq classes thérapeutiques (diabète type 2, asthme, BPCO, hypertension, anticoagulant / antiplaquettaire) au Royaume-Uni et pour l’asthme, en Belgique.
Les évaluations démontrent que les entretiens pharmaceutiques conduisent à une meilleure adhésion des patients anglais (plus de dix points d'écart avec le NMS) et à des gains à long terme pour toutes les classes thérapeutiques. En Belgique, le bilan de l’introduction des entretiens asthme, concomitante avec celle des entretiens AVK en France, est plus mitigé. Elle s’est heurtée à la résistance des médecins, au manque de communication entre le corps médical et les pharmaciens ainsi qu’aux difficultés des officinaux (rémunérés 40 euros pour la prestation complète) à recruter des patients.
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