Tandis que la Haute Autorité de santé a publié cet été ses recommandations sur l'extension des compétences des professionnels de santé en matière de vaccination contre la grippe saisonnière, le Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM) regrette de ne pas y être associé.
Les pharmaciens seront de plus en plus nombreux à pouvoir vacciner contre la grippe dès l'hiver prochain. En effet, l'expérimentation de la vaccination antigrippale à l'officine sera étendue à deux nouvelles régions. Au total, l'expérimentation concernera quatre régions : la Nouvelle Aquitaine, Auvergne Rhône-Alpes et maintenant, l’Occitanie et les Hauts-de-France.
Au-delà des officinaux, les sages-femmes et les infirmiers ont également la possibilité de vacciner leurs patients, sous certaines conditions. Mais pas les biologistes, qui regrettent cette décision. Alors que la Haute Autorité de santé (HAS) a publié en juillet des recommandations relatives à l'extension des compétences des professionnels de santé en matière de vaccination contre la grippe saisonnière, le Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM) déplore, dans un courrier à la présidente de l'institution, de ne pas y être associé.
Les biologistes s'étonnent d'autant plus de ne pas être cités dans le rapport que l'Ordre des pharmaciens souhaitait les voir participer à ces campagnes. Surtout, « le biologiste médical est un acteur majeur de santé publique qui doit être plus massivement investi dans le champ de la prévention auprès des 500 000 patients qui poussent la porte d'un laboratoire chaque jour ».
Les biologistes demandent un rendez-vous à la présidente de la HAS afin de réfléchir « aux modalités de participation des biologistes médicaux à ces campagnes de vaccination » antigrippe saisonnière. Car pour augmenter la couverture vaccinale de la population française, « il semble indispensable de mobiliser toutes les énergies disponibles », conclut le syndicat.
Avec « le Quotidien du Médecin »
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