Lu sur le quotidiendupharmacien.fr

Par

Publié le 07/09/2015

Article réservé aux abonnés

L’annonce de la mise à disposition prochaine dans les officines des tests de dépistage du virus du sida a fait réagir les internautes. Morceaux choisis.

Tandis que l’arrivée à l’officine des tests HIV est imminente, de nombreux confrères se posent de nombreuses questions, notamment en matière de formation. « Je n’ai pas été formé pour accompagner un patient dont le résultat serait positif », indique ainsi Cyril sur le site lequotidiendupharmacien.fr. Delphine pense également qu’une formation serait souhaitable pour mieux prendre en charge au comptoir la détresse psychologique dans son ensemble. Toutefois, souligne-t-elle, « la faculté ne nous a pas formés non plus à l’accompagnement des patients auxquels on annonce un cancer… et pourtant on les accompagne ». « Si c’est juste pour vendre les tests, on n’a pas besoin de formation », estime pour sa part le Dr Gnon. Dominique S. s’interroge quant à lui sur l’intérêt de rendre accessible ces dispositifs dans les pharmacies. « Il y a des biologistes formés pour ça, lance le pharmacien. Je ne vois pas pourquoi on a autorisé les autotests VIH. » Un autre internaute, Dominique B., se demande si la mise à disposition des tests HIV en ville n’est pas un moyen de faire supporter leur coût par les patients. « Sinon, argumente-t-il, je ne vois pas l’intérêt de dispenser les patients d’une consultation à l’occasion de laquelle sont prescrits d’autres tests de dépistage des maladies sexuellement transmissibles et des hépatites. Tests qui sont ensuite réalisés dans des laboratoires bientôt tous accrédités en France, avec les tests de confirmation nécessaires si le dépistage se révèle positif. »

C. M.