DEUX ANS après l’inscription au calendrier vaccinal de la vaccination antiméningocoque C pour tous les enfants, adolescents et jeunes adultes, le bilan est très mitigé. Si la vaccination progresse chez les nourrissons et les jeunes enfants, elle reste désespérément insuffisante chez les plus grands. Pourtant, le schéma est des plus simples – une seule dose de 1 à 24 ans – et la méningite fait peur, à juste titre, puisque l’on déplore plus de 30 décès par an, sans compter les séquelles parfois dramatiques des infections invasives à méningocoque.
C’est d’ailleurs la course contre la montre engagée pour identifier et traiter les contacts d’un jeune homme que met en scène le spot proposé par Pfize, « Nine C ». Présenté comme « un film inspiré de faits réels », il puise en effet ses codes dans les séries d’investigations policières et scientifiques. La recherche des contacts dans les différents endroits où est passé le jeune patient au cours des dernières 48 heures est présentée en 9 situations, du terrain de rugby à la boîte de nuit, en passant par le baiser amoureux et le trajet en car. Le spot se termine par le résumé des symptômes d’alerte nécessitant une consultation en urgence et les recommandations de vaccination pour tous les jeunes de 1 à 24 ans.
En moins de 3 minutes, le spectateur comprend bien que la maladie est grave, que l’infection peut se répandre très rapidement à tous les contacts proches – et les jeunes ont effectivement des occasions multiples de contacts rapprochés – et, in fine, qu’il faut se faire vacciner.
La campagne se déclinera via le Web sur les sites doctissimo.fr, msn.fr, allocine.com, youtube, au cinéma dans 297 salles lors de la fête du cinéma, du 29 juin au 5 juillet, et dans la presse musicale gratuite. Des flyers et autres documents seront distribués dans des salles de concert, des pubs ou des cybercafés. Quatre semaines de buzz sur la méningite C renvoyant au site dédié – nine-c-lefilm.fr –, pour faire enfin décoller la vaccination de la population la plus exposée, mais aussi la plus difficile à capter dans le système de soins : les adolescents et les jeunes adultes.
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