Alors que l'Europe envisage de sanctionner la France si les officines ne mettent pas en place le dispositif de sérialisation, la FSPF appelle les officinaux à se connecter au plus vite au répertoire national de vérification des médicaments.
« La Commission européenne menace d’engager très prochainement un contentieux devant la Cour de justice de l’Union européenne si des efforts significatifs ne sont pas réalisés par la France pour que la totalité des officines soient connectées au répertoire national de vérification des médicaments (NMVS) », a confirmé le ministère de la Santé à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Afin d’éviter une amende de l'Europe, des objectifs ont ainsi été fixés par le ministère, en accord avec les représentants de la profession : 60 % d’officines connectées à la fin septembre ; 80 % connectées mi-novembre ; 100 % d’officines connectées à la fin décembre 2022.
« Afin que la France ne fasse pas l’objet de sanctions ni que celles-ci entraînent des conséquences financières sur les officines, la FSPF invite donc les pharmaciens à se lancer activement dans la sérialisation. »
Si la sérialisation peut apparaître aux officinaux comme un dispositif chronophage sans valeur ajoutée, étant donné qu’à ce jour la France n’a jamais été concernée par l’introduction de médicaments contrefaits en officine, le syndicat rappelle que « l’inscription auprès de France MVO et la connexion au NMVS sont très simples et que le décommissionnement est transparent au quotidien, lors des délivrances de médicaments ».
Pour se lancer dans la sérialisation, trois étapes sont à suivre : engager les démarches de souscription auprès du CNOP ou s'enregistrer en direct sur le site de France MVO ; se connecter effectivement au répertoire de vérification des médicaments ; et désactiver les identifiants uniques. « N’hésitez pas à vous rapprocher de votre éditeur de logiciel pour tout accompagnement technique », indique la FSPF, en rappelant que de nombreux éditeurs adaptent gratuitement leurs logiciels métier pour permettre la sérialisation sans coût supplémentaire pour les pharmaciens.
Dans les Alpes-Maritimes
Dépistage du VIH : une expérimentation à l’officine
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques