Sérialisation : où allez-vous scanner les boîtes ? À cette question posée sur le site du « Quotidien du pharmacien », 61 % des officinaux ont répondu en back-office, et 39 % au comptoir.
Pour d’autres, il manquait la réponse « nulle part » à cocher, estimant le système de sérialisation est « inutile et de surcroît payant ». Ainsi, pour Lionel, pharmacien, c’est aux grossistes répartiteurs de se charger de cette mission, car « c’est leur métier ». Un avis partagé par Claude, qui estime que « la traçabilité de nos médicaments repose sur l’obligation de se fournir chez le grossiste et les laboratoires qui doivent assurer la qualité pharmaceutique ».
Cependant, le débat n’a plus de mise : la sérialisation est obligatoire et imposée aux officinaux. En revanche, elle apparaît pour certains, comme Frédéric, « inapplicable en l’état : la connexion Internet en officine et le site utilisé pour décommissionner doivent être de très bonne qualité (stables) et très rapides, permettant une réception ou une délivrance avec décommissionnement à la même vitesse que sans décommisionnement ». Ce qui n’est pas encore le cas pour toutes les pharmacies.
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