Alors que les pharmaciens sont très nombreux à réaliser des tests antigéniques de dépistage du Covid, l’assurance-maladie a observé que certains officinaux refusaient d’appliquer leur prise en charge aux demandeurs d’asile, ce qui ne doit pas être le cas.
La mobilisation des pharmaciens dans la lutte contre le Covid est très forte. Notamment en ce qui concerne les tests antigéniques : on relève ainsi que 86,1 % du total des tests antigéniques réalisés du 10 au 17 août ont été effectués en pharmacie (avec environ 11 000 officines qui en ont réalisé plus de 2,9 millions sur ces 7 jours).
Dans ce contexte toutefois, l’assurance-maladie a alerté que certains officinaux refusaient d’appliquer la prise en charge à 100 % pour les tests antigéniques réalisés au profit de demandeurs d’asile. Pourtant, cette prise en charge doit être effectuée.
En effet, « les demandeurs d’asile étant considérés comme des résidents, leurs tests antigéniques sont pris en charge intégralement par l’assurance-maladie », précise la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Pour rappel, les tests antigéniques sont pris en charge pour les personnes suivantes :
• Personnes résidant en France, qu’elles aient ou non la qualité d’assurés sociaux.
• Personnes venant en séjour temporaire en France et relevant d’un régime étranger de sécurité sociale, uniquement sur prescription médicale ou si elles sont identifiées comme cas contact (présentation du SMS ou de l'e-mail envoyé par les équipes de contact tracing prouvant son statut de cas contact).
• Personnes en provenance d’un pays classé dans la zone rouge, sur présentation de l'arrêté préfectoral individuel justifiant de leur isolement et de la nécessité de réaliser un test à l'issue de cet isolement.
• Personnes non admises au séjour et faisant l'objet d'une décision d'éloignement, dont l'exécution nécessite la réalisation d'un test de dépistage, sur présentation d'un document établi par la police aux frontières.
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