« SI VOUS SAVIEZ ce que deviennent les médicaments dispensés à votre comptoir, vous auriez peut-être quelques sueurs froides… » Voilà en substance ce que suggèrent les résultats de l’enquête Biogaran/BVA menée au domicile des Français. Quelques chiffres ? À peine plus d’un tiers des patients disposent chez eux d’une armoire à pharmacie fermée à clé ou sécurisée. Mais ce n’est pas tout, précise l’Observatoire Patients Biogaran qui a retrouvé des boîtes de médicaments dans les endroits les plus étonnants de la maison : « 62 % des personnes les rangent dans la salle de bains, 33 % dans leur cuisine et même 9 % dans les toilettes ! » Lorsque l’on sait que la plupart des spécialités doivent être conservées à l’abri de la chaleur et de l’humidité, ces découvertes laissent songeurs… Sans compter que ces stocks sont utilisés de façon inadaptée par 33 % des patients qui avouent avoir déjà donné un médicament à une personne différente de celle à laquelle il avait été prescrit. Mal triés - 24 % des foyers ne trient jamais leur pharmacie familiale et 23 % ont déjà utilisé des médicaments périmés - et encore trop souvent jetés à la poubelle, les médicaments stockés au domicile représentent des risques non négligeables en termes de santé publique. Pour les seniors notamment, souligne l’enquête, car ces stocks mal gérés sont potentiellement vecteurs de confusion, mais aussi pour les enfants chez lesquels les médicaments sont à l’origine de la moitié des intoxications accidentelles.
Classer, trier, rapporter.
L’Observatoire Patients Biogaran, qui a dépouillé avec soin les résultats de l’étude menée par l’Institut BVA, est logiquement arrivé à la conclusion qu’il est essentiel d’aider les patients à bien ranger leurs médicaments. Et c’est également en toute logique que le laboratoire Biogaran poursuit aujourd’hui ses actions dans le sens de l’amélioration du bon usage du médicament en souhaitant mettre à la disposition des clients des officines un « kit sécurité ». Après les pochettes à pilules contraceptives et les boîtes Médikid, deux outils dédiés au nomadisme des patients, le génériqueur a ainsi conçu une drôle de boîte rouge en forme de croix qui contient l’ensemble des conseils et outils utiles à la sécurisation des médicaments. Trois gestes essentiels y sont expliqués (et aidés) : les consignes générales du classement des médicaments, ainsi que des étiquettes autocollantes (pour y inscrire le nom du malade concerné, l’indication ou la catégorie de médicament), les conseils de tri des médicaments (tous les 6 mois) et un magnet aide-mémoire pour se rappeler la date du prochain tri à réaliser, et enfin un rappel du dispositif Cyclamed accompagné d’un sac dédié à cet usage. « Classer, trier, rapporter », tel est donc le triptyque que souhaite promouvoir Biogaran à travers cet outil qui sera mis à la disposition des patients, gratuitement, dans les officines début avril.
À noter, dès le 15 mars, un module d’e-learning accessible sur le site du laboratoire (www.biogaranetmoi.fr) permettra aux équipes officinales de se former à la délivrance de ce kit.
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