Alors qu’un titulaire sur dix serait prêt à vacciner le dimanche, comme l’a déclaré ce midi Philippe Besset, président de la FSPF, le principal frein à l’accélération de la campagne reste l’approvisionnement en vaccin Pfizer.
Environ 10 % du réseau officinal se déclarent prêts à répondre à la demande du ministère de la Santé pour renforcer la campagne vaccinale en ouvrant le dimanche. Ces données émanent d’un sondage informel mené par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) auprès de ses cadres. Insistant sur le caractère facultatif de cet engagement et conscient de l’état de fatigue avancé des équipes officinales, Philippe Besset, président de la FSPF, estime néanmoins qu’à raison d’une centaine de vaccins par officine, 200 000 injections pourraient être réalisées par le réseau officinal chaque dimanche. Une contribution conséquente à l’accélération de la campagne, alors que Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement indique qu'en centre, « 8 millions de créneaux de rendez-vous seraient ajoutés d'ici à début janvier ».
Pour autant, la poursuite de cette campagne pourrait être davantage freinée par le faible niveau de vaccins disponibles que par le manque de pharmaciens volontaires. Comme le souligne le président de la FSPF, le nombre de vaccins Pfizer sera plafonné à 3 flacons par semaine et par effecteur jusqu’à la fin de l’année. Le reste des approvisionnements sera assuré en vaccins Moderna. Par conséquent, insiste Philippe Besset, « il va falloir impérativement réserver les doses de Pfizer au moins de 30 ans ».
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