La candidature de Lille pour accueillir le siège de l’Agence européenne du médicament (EMA) reçoit le soutien de la ministre de la Santé. Agnès Buzyn a annoncé hier le lancement d’une « task force » pour défendre le dossier au niveau européen.
Lille, ville candidate officielle de la France pour remplacer Londres en tant que siège de l’Agence européenne du médicament (EMA), vient de recevoir un nouvel appui en la personne d’Agnès Buzyn, ministre de la Santé. Elle s’y est rendue hier pour appuyer le dossier de la métropole en lançant notamment une « task force ». Elle a confié au Pr Jean-Luc Harousseau, ancien président de la Haute Autorité de santé (HAS), la mission d’être ambassadeur de Lille « en coordonnant les actions des différents intervenants ». Il aura pour mission « de promouvoir la candidature au niveau des États européens ».
La capitale des Flandres, qui aura à se confronter à la candidature d’autres métropoles comme Amsterdam, Copenhague, Stockholm ou Barcelone, fait naturellement valoir sa proximité avec Londres. Mais elle avance aussi d’autres atouts comme la qualité de ses structures scientifiques et son pôle de compétitivité en santé. Des arguments qu’a repris la ministre : « Quasiment tous les pays européens ont souhaité présenter une candidature, mais il y a très peu de villes avec cette expertise scientifique et la proximité de Lille avec Londres permettra aux agents de ne pas se sentir expatriés trop loin de leur base. »
Toutes les candidatures devront être déposées avant le 31 juillet. La Commission européenne sera ensuite chargée d'évaluer les candidatures d'ici au 30 septembre. Cependant, il reviendra aux États membres d'arbitrer sur le choix final.
Hormis le rayonnement promis par une telle implantation, les retombées économiques ne sont pas négligeables. La ville de Londres a ainsi annoncé que la perte du siège de l’EMA dans la foulée du Brexit représente par exemple 39 000 nuitées par an.
Avec l'AFP.
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