Une baisse de la prise en charge des autotests, mais aussi des tests antigéniques, au 15 février, puis au 15 mars, fera prochainement l'objet d'une publication au « Journal officiel ».
Après avoir annoncé il y a une semaine que le montant de la prise en charge des autotests passerait à 3,35 euros mardi 15 février, puis à 2,90 euros le 15 mars, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a ajouté ce midi lors de son intervention hebdomadaire que les tests antigéniques (TAG) subiraient le même sort. Sur ces produits dont le nombre est en constante décroissance depuis deux semaines, une première baisse des tarifs interviendra le 15 février, fixant leur remboursement à 20 euros. Une seconde baisse est prévue au 15 mars, date à laquelle le tarif du TAG sera de 15 euros.
Par ailleurs, le président de la FSPF a précisé qu’il avait appris auprès de la direction générale des entreprises (DGE) le montant du prix limite de vente des autotests non pris en charge. Celui-ci devrait être fixé entre 3,30 et 3,50 euros. Le président du syndicat a rappelé que ces baisses drastiques relevaient exclusivement de décisions unilatérales du ministère de la Santé. Les syndicats, informés par le directeur général de l’assurance-maladie, « n’ont qu’un avis facultatif », a-t-il tenu à préciser.
Mais Pierre-Olivier Variot, président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), ne veut pas en rester là. Il dénonce « la passivité » de la FSPF qui semble avoir entériné, selon lui, cette baisse de 40 % des tarifs des TAG. « Alors que la baisse prévue pour les RT-PCR réalisés par les laboratoires de biologie médicale est de 11 % », objecte le président de l'USPO. Il craint que ce traitement « injuste et discriminatoire » dissuade les pharmaciens de s'investir dans cette mission facultative.
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