Mesure économique

Consultations médicales : le reste à charge va doubler dès le 15 mai

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Publié le 17/04/2024

Crédit photo : GARO/PHANIE

Annoncée par le gouvernement, l’augmentation de la participation forfaitaire sur les consultations médicales entrera en vigueur le 15 mai. Alors qu’un montant de 3 euros avait été envisagé, celle-ci passera finalement à 2 euros.

Le doublement de la participation forfaitaire (le reste à charge des assurés) sur les consultations médicales avait premièrement été évoqué pour le mois de juin. Finalement, cette mesure sera effective dès le 15 mai, selon une information révélée par « Le Parisien ». À cette date, le reste à charge des assurés sur les consultations médicales et examens de radiologie et biologie passera donc de 1 à 2 euros, comme en a décidé le conseil de l’Union des caisses d’assurance-maladie (UNCAM) à l’issue d’un vote le 21 mars. Cette mesure doit permettre de générer 400 millions d’euros économie pour la Sécurité sociale.

Afin que les personnes ayant le plus fort recours aux soins ne soient pas pénalisées, les deux plafonds annuels, l'un pour les franchises, et l'autre pour les participations forfaitaires, sont eux maintenus à 50 euros chacun. En cas de cumul d'actes dans une même journée, le montant ne pourra toutefois pas excéder 4 euros de reste à charge par jour sur les actes médicaux et 8 euros sur les transports sanitaires. En revanche, cette contribution ne s’appliquera pas aux consultations chez un chirurgien-dentiste, aux soins pratiqués par une sage-femme ou par un auxiliaire médical ou encore dans le cadre d’une intervention chirurgicale. À noter également que les franchises et remboursements forfaitaires ne sont pas applicables aux mineurs, aux femmes en congé maternité et aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (C2S) et de l’Aide médicale d’État (AME).

Cette mesure entrera donc en application quelques semaines après le doublement des franchises médicales sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires, déjà en vigueur depuis le 31 mars. Cumulées, ces deux mesures doivent générer 800 millions d’euros d’économies pour l’assurance-maladie.

Avec l’AFP.

Source : lequotidiendupharmacien.fr