Des essais cliniques vont être menés sur un plus grand nombre de patients afin de confirmer les premiers résultats encourageants du Plaquenil (hydroxychloroquine) pour traiter les patients atteints du COVID-19.
Utilisée en France pour le traitement des maladies auto-immunes comme le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde, l'hydroxychloroquine pourrait avoir un effet sur la disparition du virus, selon le professeur Didier Raoult, directeur de l'Institut hospitalo-universitaire de Marseille. L'infectiologue a mené une étude sur 24 patients atteints du COVID-19. Six jours après le début de la prise de Plaquenil, le virus avait disparu chez trois quarts des personnes traitées. « On a pu comparer la négativation du portage viral entre des patients qui ont suivi le protocole et des patients d’Avignon et de Nice qui, eux, n’ont pas reçu le traitement, explique le Pr Raoult. Ceux qui n’ont pas reçu Plaquenil sont encore porteurs à 90 % du virus au bout de six jours. Ceux qui en ont bénéficié sont seulement 25 % à être positifs », détaille-t-il.
Sanofi s'est d'ores et déjà engagé à offrir plusieurs millions de doses du médicament aux autorités françaises. Si ces résultats sont bien sûr encourageants, ils restent néanmoins à confirmer. « J'ai pris connaissance des résultats et j'ai donné l'autorisation pour qu'un essai plus vaste puisse être initié par d'autres équipes dans les plus brefs délais et sur un plus grand nombre de patients », a indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran. Alors que de nouveaux essais cliniques débuteront donc prochainement, de nombreux experts appellent en attendant à la prudence, notamment à cause des effets indésirables de l'hydroxychloroquine.
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