Une campagne de communication est lancée lundi pour informer les Français de ce qui change en matière de dons d'organes à partir du 1er janvier.
Au premier janvier 2017, la loi sur le don d'organe change. L'Agence de la biomédecine lance demain une campagne de communication pour informer des nouvelles modalités de refus de prélèvement, qui entreront en vigueur dès le début de l'année prochaine. Ainsi, les personnes qui refusent de donner leurs organes après leur décès pourront s'inscrire en ligne sur le registre national des refus - et non plus seulement par courrier postal, comme actuellement. Elles auront aussi la possibilité d'exprimer leur volonté par un écrit confié à leurs proches, ou même de vive voix.
Pour faire connaître ces nouvelles modalités, un spot sera diffusé à partir du 21 novembre sur une sélection de radios nationales, sous la forme d'une conversation entre deux amis sur le don d'organes. « Ce spot souligne la méconnaissance de la loi et ce qu'implique le consentement présumé », explique l'Agence de la biomédecine.
Une vidéo utilisant les codes des films d'horreur sera mise en ligne sur le Web le 26 novembre afin de viser les jeunes, souvent déclencheurs de discussions sur le sujet au sein des familles. Enfin, des affiches paraîtront dans la presse écrite et seront apposées dans les hôpitaux, pour rappeler que nous sommes tous donneurs d'organes présumés, à moins d'avoir exprimé un refus.
Actuellement, une personne peut signifier son refus de donner ses organes en s'inscrivant sur le registre national des refus, mais très peu font cette démarche. « Il y a environ 150 000 inscrits sur le registre des refus », précise le Pr Olivier Bastien, directeur prélèvement greffe organes-tissus à l'Agence de la biomédecine. Un chiffre toutefois qui a doublé en 1 an depuis que l'agence communique davantage sur le sujet.
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