Critiqué pour son manque de réactivité face à la circulation de fake news en santé, parfois même mises en avant au détriment d’informations validées, Facebook annonce de nouvelles mesures pour « retirer les fausses informations sur Facebook et Instagram sur le Covid-19, sur les vaccins contre le Covid-19 et les vaccins en général pendant la pandémie ».
Le géant américain des réseaux sociaux a annoncé hier qu’il allait redoubler d’efforts pour favoriser les informations en faveur de la vaccination contre le Covid-19 et renforcer ses mesures contre les fake news répandues par les groupes anti-vaccins. Facebook étend ainsi la liste des idées fausses qui ne seront plus tolérées telles que les messages affirmant que le Covid-19 a été fabriqué par des humains, que les vaccins ne sont pas efficaces, qu'il est moins dangereux d'attraper la maladie que de se faire vacciner ou encore que les vaccins sont toxiques ou causent l'autisme.
Les internautes qui partagent ce genre de désinformations pourront être bannis et les administrateurs de groupes ont été informés qu'ils devront approuver les messages de membres qui ont tendance à répandre de la désinformation, avant qu'ils ne soient partagés. Par ailleurs, sur Instagram, les comptes d'utilisateurs cherchant à décourager leurs abonnés de se faire vacciner seront plus difficiles à trouver.
Facebook collabore depuis plusieurs mois avec les grandes organisations de santé pour mettre en avant les informations « qui ont autorité » sur la crise sanitaire, notamment à travers son centre d'information sur le Covid-19 : « Plus de 2 milliards de personnes de 189 pays ont été connectées à des informations fiables » via cette page, indique la société.
Mais les critiques de Facebook ne sont pas convaincus, notamment parce que ses précédentes annonces pour lutter contre la désinformation ont échoué, selon le Centre pour contrer la haine numérique, une ONG basée à Londres et Washington. Début 2019, YouTube, Pinterest, Facebook ou encore Amazon Prime s’étaient déjà engagés à limiter la diffusion des contenus des antivax.
Avec l'AFP.
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