L'agence Santé Publique France pointe une très lente diminution des indicateurs de l'activité grippale et constate la persistance de l'épidémie dans toutes les régions métropolitaines. L'excès de mortalité attribuable à la grippe s'élève désormais à 6 400 décès.
Depuis le 1er novembre dernier, Santé publique France a enregistré 2 035 cas graves de grippe admis en réanimation, dont 79 % présentaient des facteurs de risque et 56 % n'étaient pas vaccinés (pour ceux dont le statut vaccinal était renseigné). Parmi les cas admis en réanimation, 325 sont décédés : cinq étaient âgés de moins de 5 ans, trois de 5 à 14 ans, 127 de 15 à 64 ans et 190 de 65 ans et plus. Si un virus de type A a été identifié dans la majorité des cas depuis le début de l'épidémie, les virus de type B sont majoritaires depuis début février.
L'activité grippale est en légère baisse en ambulatoire : le taux de consultation estimé par le réseau Sentinelles est passé à 192/100 000 habitants la semaine passée (versus 216/100 000 en semaine 7) tandis que les syndromes grippaux ont diminué parmi les consultations de SOS Médecins (10 % versus 11 %). De même en milieu hospitalier, le réseau Oscour rapporte 4 159 passages pour grippe en semaine 8 (versus 4 488) mais il souligne la stabilité de la part d'hospitalisations à 16 %, qui concernent principalement les enfants de moins de 5 ans (22 %) et les personnes de 65 ans et plus (50 %). Le nombre de cas graves admis en réanimation est en baisse (84) la semaine passée par rapport à la semaine précédente (144). L'efficacité vaccinale mesurée en ambulatoire est actuellement de 57 % chez les personnes âgées de 65 ans et plus, elle est de 32 % chez les adultes en milieu hospitalier.
Au niveau national, un excès de mortalité toutes causes et tous âges est observé depuis le début de l'épidémie grippale (semaine 49) jusqu'en semaine 5, mais il est en diminution depuis la semaine 2. Un excès estimé à 7 900 décès dont 81 % seraient attribuables à la grippe, soit 6 400 décès.
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