Une réunion de travail a rassemblé hier les représentants des professionnels de santé, dont les deux syndicats de pharmaciens, les étudiants et l’Ordre, Olivier Véran, ministre de la Santé, et les instances publiques autour de la vaccination antigrippale.
Les vaccins antigrippe sont d’ores et déjà en pharmacie, mais il faudra attendre le 13 octobre, date du début de la campagne, pour vacciner. C’est l’un des messages relayés hier au cours d’une réunion d’information virtuelle sur la campagne de vaccination, organisée par le ministère de la Santé, rapporte Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Il rappelle qu’il a réitéré, à cette occasion, sa demande au ministre Olivier Véran d’une communication forte. « Il s’agit de marteler dès le début de la campagne combien il est essentiel que les patients cible se fassent vacciner », répète-t-il. Il compte d'autant plus sur cette campagne de communication grand public qu'il ne sera pas question pour les pharmaciens de refuser un vaccin, ajoute-t-il, en référence à ses nombreuses alertes sur les contingents de doses pour cette année.
Cette réunion, qui rassemblait l’ensemble des représentants des professions de santé et les instances publiques telles que la Haute Autorité de santé (HAS), le Haut Conseil de santé publique (HCSP) et la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), a également été l’occasion de rappeler l’importance de la vaccination des professionnels de santé. Philippe Besset en a profité pour interpeller les autorités de santé sur le fait que les pharmaciens adjoints et les préparateurs ne recevaient pas de bons de vaccination. « Il m’a été répondu que la vaccination de ces salariés de l’officine relevait de leur employeur », déclare-t-il. Une réponse qui, de toute évidence, ne satisfait pas le président de la FSPF. « Ce n’est pas une question de financement. Il s’agit bien de la reconnaissance de ces personnels de santé », s’insurge-t-il, promettant qu’il rouvrira le dossier auprès de l’assurance-maladie.
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