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La barre des 3 millions de tests Covid franchie

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Publié le 07/07/2022
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Crédit photo : GARO/PHANIE

Entre le 27 juin et le 3 juillet 2022, plus de 3 millions de tests PCR et antigéniques ont été validés par des professionnels de santé. Un chiffre, en augmentation de 890 100 tests par rapport à la semaine précédente, qui fait suite à la forte progression enregistrée fin mai-début juin.

Sur ces 3 042 000 tests effectués, 61,6 % sont des tests antigéniques (TAG), selon les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES). Une proportion en légère hausse par rapport à la semaine dernière, où ils ne représentaient que 58,8 % des dépistages réalisés.

La DREES note également que si le nombre de tests est en hausse pour l’ensemble des tranches d’âge, les variations de volumes sont les plus importantes auprès des 16-25 ans (+58 %) et des 26-40 ans (+47 %). La hausse est la plus faible auprès des plus de 75 ans (+26 %).

« Cette semaine, le nombre de tests RT-PCR salivaires est en hausse (+45 %), 78,4 % d’entre eux ont été réalisés sur des enfants âgés de 11 ans ou moins », pointe également la DREES, qui mentionne des délais de validation quasi stables : « Sur l’ensemble des tests (RT-PCR et antigéniques) validés la semaine du 27 juin au 3 juillet 2022, la part des tests validés le jour où le lendemain du prélèvement s’élève à 100 %, contre 99 % la semaine précédente. » 95 % des tests RT-PCR ont été validés en moins de 24 heures.

La DREES note également un recours aux TAG très variable en fonction de l'âge des patients mais aussi du département. Ainsi, les TAG représentent 69,8 % des tests effectués chez les 15-25 ans, contre 42,4 % chez les plus de 75 ans. En Guadeloupe et en Martinique, les TAG représentent respectivement 93 % et 81,7 % des tests effectués, contre 37,43 % dans les Ardennes, 38,96 % en Haute-Marne ou 45,53 % dans les Vosges.

Cette hausse globale spectaculaire des tests Covid accompagne logiquement l'arrivée d'une « septième vague » qui inquiète les autorités et la population, avec un pic à plus de 200 000 cas détectés le 5 juillet. Si Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, avait voulu être rassurant, l'éphémère ministre de la Santé Brigitte Bourguignon avait déjà invité fin juin les Français à remettre le masque dans les transports. Devançant un éventuel durcissement de cette recommandation, la métropole de Nice rendra obligatoire le port du masque dans les transports en commun à compter du 11 juillet.


Source : lequotidiendupharmacien.fr