Au-delà de l’avenant conventionnel signé en juillet, de nombreux sujets préoccupent actuellement la FSPF, telles les ruptures de stock, la crise liée à la nouvelle formule du Lévothyrox, la refonte du RSI, la réforme du Code du travail, ou encore le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Autant de dossiers sur lesquels elle sera particulièrement vigilante. Son président, Philippe Gaertner, s’inquiète également de la non prise en charge, au titre du DPC, des formations relatives à la vaccination antigrippale dans le cadre de l’expérimentation. Il vient d’adresser un courrier à la ministre de la Santé pour lui demander instamment d’accorder le tampon DPC pour ces formations, « ce qui permettra leur prise en charge financière sur les fonds du DPC, d’autant que les fonds du DPC alloués à la pharmacie le permettent ».
Le syndicat vient aussi de lancer une pétition pour défendre la pharmacie vétérinaire, alors que des confrères ont été convoqués devant les tribunaux. « À travers ce procès qui concerne des syndicalistes engagés dans la défense du médicament vétérinaire, on cherche à toucher ceux qui depuis des années défendent la pharmacie vétérinaire. C’est inacceptable pour nous », explique Philippe Gaertner, par-dessus tout choqué que l’Ordre des pharmaciens se soit porté partie civile contre ces personnes. Au travers de cette pétition, qui a déjà recueilli près de 2 000 signatures, « nous souhaitons que l’Ordre se retire de son action civile », indique Philippe Gaertner. Car pour lui, la démarche de l’instance vaut quasiment condamnation pour les pharmaciens. Il ajoute : « Ne nous faisons pas d’illusions : au-delà de cette affaire, c’est le devenir de la pharmacie vétérinaire qui est en jeu ! »
Avec cette pétition, la FSPF souhaite aussi faire pression sur les ministres de la Santé et de l’Agriculture pour qu’ils ouvrent un Grenelle de la pharmacie vétérinaire. « Il est temps de savoir si la volonté des pouvoirs publics est de laisser jouer un rôle aux pharmaciens dans la dispensation des médicaments vétérinaires ou de la confier aux seuls vétérinaires, avec les risques que cela comporte », insiste Philippe Gaertner.
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