Si pour la FSPF, la rémunération à 50 centimes des délivrances de prescriptions complexes prépare la future rémunération à l’ordonnance et met la profession à l’abri des baisses de prix et de volumes, cette mesure suscite quelques réserves du côté de l’UNPF : « Il y a des ordonnances de 5 lignes très simples à délivrer et d’autres de 2 lignes qui sont compliquées parce qu’elles concernent, par exemple, des produits d’oncologie. Le statut d’ordonnance complexe ne devrait pas s’établir sur le nombre de lignes mais sur la réelle complexité de la délivrance. Et dans ce cas de figure, nous avons proposé de faire un retour d’informations vers les autorités de santé et les laboratoires à chaque délivrance complexe », estime Michel Caillaud, conseiller économique de l’UNPF.
Gilles Bonnefond reste lui aussi réservé sur la rémunération des ordonnances complexes, mais pour une autre raison : « ce n’est pas une revalorisation puisqu’on nous demande de faire un plan de prise en contrepartie de cette rémunération. »
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