L’expérimentation de la vaccination antigrippale à l’officine sera étendue, dès l'automne, à deux nouvelles régions, les Hauts-de-France et l’Occitanie.
Et de quatre. Après l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine, deux autres régions, les Hauts-de-France et l’Occitanie, ont été sélectionnées pour expérimenter la vaccination antigrippale à l’officine. Cette extension constitue la deuxième phase de l’expérimentation avant une application à l’échelle nationale de la vaccination antigrippale en officine, dès la saison hivernale 2019-2020.
Comme le souligne la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), dans ces régions, les pharmaciens, comme leurs confrères des deux régions précédentes, sont invités à se former afin de pouvoir pratiquer la vaccination dès la prochaine saison. Le délai étant très court, il convient de se rapprocher rapidement des organismes de formation agréés.
Dans les Hauts-de-France, région où l'URPS pharmaciens a beaucoup milité pour la vaccination à l'officine, l'organisation de la formation a déjà été anticipée grâce à une coopération avec la faculté de pharmacie de Lille. Elle sera également assurée par celle d'Amiens, comme l'indique Grégory Tempremant, président de l'URPS pharmaciens des Hauts-de-France.
Le défi de Grégory Tempremant est de faire mieux encore que la région Auvergne-Rhône-Alpes qui avait totalisé un taux de pharmacies participantes de 63 %. L'objectif du président de l'URPS est d'entraîner dans l'expérimentation les quelque 2 200 pharmacies d'une région de 6 millions d'habitants où la couverture vaccinale reste très faible : 53 % des personnes âgées de plus de 65 ans et seulement 49 % des personnes en ALD se vaccinent contre la grippe.
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