La Haute Autorité de santé (HAS) vient d’émettre ses recommandations concernant la dose additionnelle de vaccin contre le Covid-19 destinée aux personnes à risque de forme sévère de la maladie ainsi qu’à leur entourage et aux professionnels de soins, qui sera administrée à l’automne. Elle recommande d’utiliser indifféremment l’un des trois vaccins bivalents adaptés aux variants d’Omicron.
Récemment, l’Agence européenne du médicament (EMA) a validé trois vaccins Covid bivalents à ARNm : les vaccins de Moderna et de Pfizer-BioNTech qui ciblent la souche originale et le variant Omicron BA.1, puis, la semaine dernière, le vaccin de Pfizer-BioNTech qui, lui, cible la souche originale et les variants Omicron BA.4 et BA.5.
La Haute Autorité de santé attendait ce dernier avis européen avant de se prononcer sur la place qu’elle accorderait aux vaccins adaptés aux variants du Covid dans la stratégie vaccinale en France. Et c’est aujourd’hui, mercredi 20 septembre, qu’elle émet sa recommandation. Ainsi, pour la dose additionnelle de vaccin pour les personnes à risque, leur entourage et les professionnels du soin, elle recommande « d’utiliser indifféremment l’un des trois vaccins bivalents adaptés aux variants d’Omicron dès qu’ils seront effectivement disponibles », et cela quels que soient les vaccins utilisés précédemment. Néanmoins, concernant les personnes de moins de 30 ans, la HAS maintient sa recommandation de n’utiliser que les vaccins Comirnaty (Pfizer-BioNTech).
Comme l’an dernier, il est également recommandé de coupler la campagne de rappel vaccinal contre le Covid-19 à celle de vaccination contre la grippe la grippe saisonnière, qui démarrera le 18 octobre 2022. L’injection concomitante des deux vaccins est possible, si elle est réalisée sur deux sites d’injection distincts.
Enfin, dans l’immédiat et parce que le nombre de cas d’infections est reparti à la hausse depuis quelques jours, la HAS rappelle l’efficacité des vaccins monovalents contre les formes sévères de la maladie. « Pour les personnes à risque qui n’auraient pas reçu leur seconde dose de rappel recommandée dans les délais conseillés (3 ou 6 mois selon l’âge et la date de la dernière injection ou infection), il ne faut pas différer leur vaccination », préconise-t-elle, en rappelant que les vaccins monovalents sont les seuls à pouvoir être utilisés en primovaccination.
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