Le Sovaldi est un médicament innovant et très prometteur qui permettrait de guérir 9 malades atteints d’hépatite C sur 10. Le problème ? Son prix exorbitant, pas moins de 56 000 euros pour une cure de 3 mois. Actuellement, ce traitement pèse lourd dans les comptes de l’assurance-maladie : près de 900 millions rien que pour cette année, selon une source proche du dossier. Pour limiter les frais, le gouvernement a annoncé, lors de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) la mise en place d’un mécanisme permettant de réguler les dépenses liées aux traitements de l’hépatite C. L’idée consiste à réactiver un article du code de la Sécurité sociale tombé aux oubliettes : le LR-138-10, datant de 1999, qui autorise l’État à prélever une partie du chiffre d’affaires français des laboratoires pharmaceutiques, lorsqu’ils ont dépassé le plafond maximal de dépenses autorisé par la loi (ONDAM). Et le produit de la taxe sera affecté à la Sécurité sociale. Le mécanisme de régulation se déclenchera si le chiffre d’affaires alloué au traitement de l’hépatite C est supérieur à 450 millions en 2014, et à 700 millions d’euros en 2015.
Le cas Sovaldi
Publié le 02/10/2014
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3119
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