En France, un premier cas d’infection est confirmé le 19 mai 2022. L'infection débute par une fièvre, souvent forte et accompagnée de maux de tête, de courbatures et d’asthénie. Si très peu de cas graves sont signalés, les symptômes peuvent être pénibles à supporter. Pour lutter contre sa propagation, les autorités sanitaires misent sur la vaccination.
À partir du lundi 11 juillet, le gouvernement étend la vaccination contre la variole du singe aux groupes les plus exposés au virus : les personnes homosexuelles et les personnes trans multipartenaires, les personnes en situation de prostitution et les professionnels des lieux de consommation sexuelle. Ce sont en effet les hommes appartenant à ces catégories de la population qui sont quasi exclusivement touchés par la maladie.
Les pharmaciens impliqués dans la campagne de vaccination
Le 18 juillet, la Commission européenne annonce l'achat de plus de 50 000 doses supplémentaires du vaccin contre la variole du singe dans le cadre de son contrat avec le laboratoire danois Bavarian Nordic. Une augmentation des cas de près de 50 % dans l'UE est alors constatée en seulement une semaine. L'OMS, déclenche, elle, le plus haut niveau d'alerte pour l'épidémie de variole du singe. En France, la campagne de vaccination se met en place mais les patients dénoncent les difficultés qu'ils rencontrent pour obtenir un rendez-vous. Les pharmaciens sont alors appelés à la rescousse. Le 10 août, cinq pharmacies commencent à vacciner après la publication au « Journal officiel » d'un arrêté les y autorisant (deux en Provence-Alpes-Côte d'Azur, deux à Paris et une dernière à Lille). Elles seront rejointes, quelques semaines plus tard, par d'autres officines, désignées par les ARS. Une généralisation de la vaccination contre la variole du singe finalement plus limitée que ce que l'on aurait pu imaginer, l'épidémie commençant à décliner dans le pays.
À la mi-novembre, un peu plus de 4 100 cas avaient été recensés en tout en France (et aucun décès enregistré). À cette même date, plus de 130 000 doses de vaccin (première et deuxième doses) avaient été injectées. Grâce à la vaccination, mais surtout à la vigilance des populations à risque, le nombre de nouveaux cas a progressivement diminué en France et dans le monde. Néanmoins, l'épidémie n'a pas été encore vaincue.
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