Des dépliants « 5 bonnes raisons de se faire vacciner », des brochures, des messages à la radio, des vidéos sur Internet et Youtube… Les autorités de santé lancent une campagne de communication tous azimuts pour accompagner l’élargissement de l’obligation vaccinale.
Depuis le 1er janvier 2018, onze vaccinations deviennent obligatoires chez les enfants de moins de deux ans. En cas de refus des parents, il n'y aura pas de sanction pénale, mais « pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018, les nouvelles obligations vaccinales seront exigées pour entrer ou rester en collectivité, et vérifiées à partir du 1er juin 2018 », explique Agnès Buzyn à l'occasion d’une conférence de presse ce vendredi 5 janvier. « Pour les enfants nés avant le 1er janvier 2018, seul le DTP continuera d’être vérifié pour l’admission en collectivité, mais j'invite fortement les parents à faire vacciner leur enfant contre les huit autres maladies, qui sont potentiellement graves », ajoute la ministre de la Santé. Le calendrier vaccinal et le décret sur l’entrée en collectivité seront prochainement publiés.
Pour accompagner cette mesure, les autorités de santé ont développé toute une panoplie d’outils de communication. Pour le grand public, pas moins de 5 infographies et 4 vidéos d’experts viennent expliquer le principe de la vaccination, les bénéfices, le nouveau parcours vaccinal ainsi que le processus d’élaboration des vaccins (disponibles sur le site du ministère de la Santé).
Les professionnels de santé vaccinateurs (médecins généralistes, médecins PMI, pédiatres, sages-femmes et infirmiers) seront destinataires d’un courrier et d’un exemplaire de tous les documents sur la vaccination pouvant être commandés auprès de l’agence Santé publique France (dossiers pédagogiques sur « l’obligation vaccinale » ou sur « la protection collective », etc.). De plus, des messages sur les logiciels professionnels des vaccinateurs seront envoyés pour leur rappeler les nouvelles obligations vaccinales en juin et septembre 2018.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Cas de comptoir
Douleur et fièvre au comptoir
Gestion comptable
Fidéliser sa clientèle ? Oui, mais pas à n’importe quel prix