La troisième version de l’ordonnance sur le réseau proposée par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) ne satisfait toujours pas les syndicats d’officinaux.
La nouvelle version de l’ordonnance visant à simplifier les règles d’installation, de transfert et de regroupement des officines présentée la semaine dernière comporte encore des points d’achoppement, indique Gilles Bonnefond (voir également notre article « abonné »). Certes, la voie dérogatoire comme principe général a été supprimée, mais reste possible pour les aéroports et les zones fragiles, explique le président de l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). « Or si nous sommes d’accord dans le cas des aéroports qui constituent une situation spécifique, nous ne le sommes pas dans le cas des zones fragiles », expose-t-il, le terme de « zone fragile » désignant des lieux où les officines sont déjà en difficultés. « Il y a un manque de cohérence, estime Gilles Bonnefond. Il faut veiller à ne pas créer une fragilité supplémentaire pour ces pharmacies. »
Autre point de discorde, la possibilité de maintenir une activité pharmaceutique dans les locaux d’une pharmacie fermée après un regroupement.
Une quatrième version sera présentée aux représentants de la profession d’ici à une quinzaine de jours. Viendra ensuite l'heure des arbitrages politiques.
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