En réduisant l’exposition au formaldéhyde et aux moisissures dans les salles de classe, on pourrait éviter près de 30 000 cas d’asthme chaque année chez les élèves de primaire, selon une étude de Santé publique France.
Près de 30 000 cas d’asthme seraient évitables chaque année chez les enfants de 6 à 11 ans en réduisant les expositions au formaldéhyde via des actions d’aération-ventilation de l’air dans les classes et près de 12 000 cas de sifflements en éradiquant la présence des moisissures visibles dans les salles de classe. Telle est la conclusion d’une étude de Santé publique France (SPF), qui a évalué l’impact de pollutions environnementales sur la santé des élèves de primaire ainsi que les bénéfices sanitaires de scénarios visant à améliorer la qualité des milieux.
« Cette étude met en lumière l’importance de poursuivre les actions d’amélioration de la qualité de l’air au sein des établissements scolaires, que ce soit en réduisant les sources d’exposition mais aussi par l’amélioration du renouvellement de l’air des salles de classe », conclut SPF. Ces actions d’amélioration passent, par exemple, par le choix de matériaux, meubles ou fournitures scolaires qui respectent certains critères pour limiter la présence de formaldéhyde ou d’autres composés organiques volatils. Ou encore, par l’entretien des systèmes de ventilation et l’aménagement des salles de classe. Et surtout, par l’aération des salles de classe pour diminuer l’exposition aux polluants de l’air intérieur, geste qui avait été rappelé comme essentiel en milieu scolaire lors de l’épidémie de Covid.
Dans la continuité de ce travail, des évaluations de la qualité de l’air intérieur dans les classes seront déclinées au niveau local courant 2024. Elles permettront de disposer de données d’impacts sanitaires plus fines, et s’intéresseront également à l’impact du trafic routier dans et à proximité des établissements scolaires en milieu urbain.
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