Alors qu’il avait appelé au dialogue social, le syndicat regrette qu’aucun compromis n’ait pu être conclu avec la FSPF, qui persiste à imposer l’APGIS comme collecteur de la contribution FNDP.
Constatant qu’en dépit de ses mises en garde, l’APGIS est de facto imposée aux pharmaciens, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) revient à la charge.
Dans un communiqué, Gilles Bonnefond, son président, et Daniel Burlet, responsable des Affaires sociales du syndicat, rappellent que l’USPO avait appelé à respecter le choix des officines « dont 88 % ont renouvelé leur confiance à Klesia pour les régimes de prévoyance et santé de leurs salariés » (voir notre article « abonné »). Tandis que la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) avait opté fin 2017 pour un nouvel assureur, APGIS, l’USPO avait suggéré que chaque assureur collecte auprès de ses affiliés respectifs la contribution pour le développement du paritarisme et le financement de la négociation collective (FNDP).
Le syndicat accuse aujourd’hui durement une fin de non-recevoir puisque, affirme-t-il, « la FSPF a choisi d’imposer l’APGIS, assurant seulement 9 % des officines, comme collecteur de la contribution du FNDP pour l’ensemble des officines, et ce malgré des frais de gestion supérieurs à ceux proposés par Klesia Prévoyance ». L’USPO, qui avait déjà mis en garde ses adhérents ainsi que les titulaires non syndiqués, déplore aujourd’hui « les dérives commerciales de l’APGIS » qui a envoyé « aux experts-comptables des fiches de paramétrage erronées, sans prévenir les pharmaciens ».
Le syndicat invite à nouveau les titulaires à contacter leurs experts-comptables afin de leur rappeler qu’ils ne souhaitent pas que leur entreprise « soit paramétrée avec l’APGIS pour la collecte du FNDP et du fonds de haut degré de solidarité (HDS) ». Le syndicat indique qu’il n’entend pas se soustraire à la cotisation FNDP et promet qu’il informera prochainement les titulaires des modalités à suivre pour s’acquitter de cette contribution.
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