« On s’en doutait, l’année 2021 a été une très bonne année. Mais le Covid ne va pas durer éternellement, et il faut prévoir des alternatives. Le point positif est que cette crise a valorisé la profession, qui a su se mettre en ordre de bataille pour répondre aux besoins de santé publique. Le pharmacien doit se recentrer sur son corps de métier, le soin des patients, ce qui va bien au-delà de la dispensation des médicaments ou de la vente de cosmétiques. Il pourrait être intéressant de suivre le modèle du Canada. Là-bas, le pharmacien est le pendant diagnostic du médecin, et est rémunéré non pas en termes de coût, mais en termes d’économies générées par son action de diagnostic, par exemple en détectant une interaction médicamenteuse ou la prescription d’un médicament inadapté. Nous devons exercer une complémentarité avec les médecins, pas nous opposer. C’est un sujet que j’espère voir aborder à la prochaine édition de la journée de l’économie, qui traite toujours des thématiques d’actualité. La génomique est aussi un sujet très intéressant et, surtout, d’avenir. »
* Président d'Europharmacie
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Excédés par les vols et la fraude à l’ordonnance
Des pharmaciens marseillais créent un groupe d’entraide sur WhatsApp
Cas de comptoir
Douleur et fièvre au comptoir