Près de 30 000 personnes recevront un vaccin contre la méningite d’ici à la fin du trimestre sur le campus de l’université de Dijon. L’objectif visé par l’ARS est de ramener le risque au niveau des autres campus après que trois cas de méningites, dont deux mortels, se sont déclarés parmi les étudiants, fin 2016.
Une vaste campagne de vaccination, gratuite et fondée sur le volontariat, est orchestrée sur le campus de l’université de Dijon par l’agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne Franche-Comté.
Administré en dose unique, ce vaccin est destiné à protéger les étudiants et les salariés de l’université contre quatre souches de méningocoque (A, C, Y et W), après le décès de deux étudiants, entre octobre et décembre 2016, infectés par le méningocoque de type W135. Un troisième étudiant, lui aussi touché, est dans un état stable.
La mesure, prise par l’ARS à titre préventif, vise à enrayer la circulation de la bactérie via des porteurs sains et à ramener « le risque au niveau de celui rencontré sur n'importe quel campus ». Cette campagne se déroulera en trois phases. En dépit de la période d’examen, 1 000 étudiants et personnels seront vaccinés au cours de la semaine au sein du pôle « économie gestion » concerné par les trois cas. D’ici à la fin janvier, ce sera au tour de 10 000 autres personnes fréquentant la faculté de droit et de lettres. Enfin, la vaccination sera proposée au reste du campus jusqu’à la fin du trimestre. Au total, près de 30 000 personnes sont concernées par cette mesure prophylactique.
Un numéro vert d'information (0805 200 550) a été mis en place par l'ARS qui tient à rassurer la population. Pour l’heure, aucune panique ne semble s’être emparée du campus. Au printemps dernier, plus au sud, 4 300 habitants de douze communes de la région du Beaujolais avaient fait l’objet d’une campagne de vaccination, à la suite de la déclaration de quatre cas de méningite de souche B.
Avec l'AFP.
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