À l’occasion d’une conférence de la Métropole du grand Paris, le 9 mars, l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) des médecins libéraux d’Île-de-France a présenté des chiffres alarmants en termes de désertification médicale. Déjà désignée en 2019 comme le premier désert médical français par l’agence régionale de santé (ARS), l’Île-de-France voit son offre de santé continuer à se dégrader. Ce sont désormais près des deux tiers (62,4 %) de sa population qui vivent en zone d’intervention prioritaire (ZIP), autrement dit 7,5 millions de personnes qui se trouvent en zone médicalement sous-dotée. S’y ajoutent 4,2 millions de Franciliens (33,9 %) vivant en zone médicalement fragile. Résultat : 1,7 million de patients n’ont pas de médecin traitant et des services de garde ferment. En 10 ans, la région a perdu 3 742 médecins libéraux dont 1 821 généralistes. Selon l’URPS, la situation « engage un risque vital pour les Franciliens ».
L'Île-de-France
Premier désert médical métropolitain
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Publié le 15/03/2022
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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