L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) s’est félicitée hier des derniers chiffres présentés par l’assurance-maladie concernant l’économie de l’officine. Selon ses calculs, une officine a gagné en moyenne 14 200 euros de marge grâce à la réforme de la rémunération.
L’assurance-maladie a réalisé une simulation de ce qu’aurait été la rémunération du réseau en 2019 avec les critères de rémunération en vigueur avant la réforme introduite par l’avenant conventionnel numéro 11. Et d’après ses calculs, la rémunération globale de 2019, qui s’élève à un peu plus de 5,2 milliards d’euros, aurait tout juste dépassé les 4,9 milliards d’euros si les anciens paramètres avaient été conservés. Soit une amélioration globale de près de 324 millions d’euros. De même, la rémunération moyenne par officine en 2019 aurait été de 215 000 euros avec les critères de 2017, alors qu’elle a finalement atteint les 229 000 euros. Soit un gain moyen par officine de 14 180 euros de marge grâce à la réforme.
« C’est du jamais vu, note Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Et le tour de force de cette réforme c’est qu’elle ne laisse personne sur le bord de la route. » Il rappelle en effet qu’en 2019, 102 pharmacies ont vu leurs résultats baisser à cause de la réforme et ont reçu, grâce à la clause de sauvegarde figurant à l'avenant 11, une compensation de l’assurance-maladie à l’euro près, pour un total de 400 000 euros. « Cela veut dire que la réforme mise en place bénéficie à l’ensemble des pharmacies. »
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