Pour Federgy, la dispensation à l’unité ne se fera pas sans la PDA. Et la PDA ne pourra être mise en œuvre sans rémunération. La chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies réaffirme cette position et réclame la parution du décret d’application de l’article 38 de la loi HPST encadrant cette prestation.
Alors que la dispensation à l’unité fait toujours débat, Federgy rappelle que cette délivrance ne peut se faire que dans le cadre de la préparation des doses à administrer (PDA) et ce, moyennant une rémunération qui pourrait se situer entre 10 et 20 euros.
Federgy exige en effet une contrepartie pour le pharmacien assurant cette prestation qui permet de garantir une réelle traçabilité des produits pharmaceutiques, de limiter les risques d’iatrogénie et d’améliorer l’observance. Dans ce contexte, au regard du service rendu, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies estime que le remboursement de cette prestation par l’assurance-maladie, voire de la livraison à domicile, devrait être prévu.
Cependant, préalable de taille pour pouvoir accomplir cette mission, les pharmaciens ont également besoin, de toute urgence, du décret d’application de l’article 38 de la loi HPST qui, neuf ans après la promulgation de la loi, n’est toujours pas publié.
Les groupements sont d’autant plus inflexibles que, selon eux, « aucune avancée sur le dossier de la PDA et des dispensations à l’unité n’a pu être obtenue par les syndicats lors de la dernière convention ». Et si la chambre syndicale demande à la ministre de la Santé de prendre ses responsabilités, elle exhorte également les confrères des régions expérimentales à s’impliquer pour démontrer au gouvernement la plus value des pharmaciens en tant que professionnels de santé de proximité.
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