Les pharmaciens n’ont plus à remplir l’outil « Contact Covid » en cas de test antigénique positif, comme le rappelle l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF). La disparition de cette tâche entraîne de facto la suppression de la rémunération associée.
Le contact tracing a filé à l’anglaise, aux détours de l’arrêté du 30 mars. Placée devant le fait accompli, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) dénonce ce départ « en catimini » . Une fois de plus, les pharmaciens sont pénalisés puisque l’indemnité de 30 euros, liée à cette tâche, disparaît elle aussi. Ce défaut de communication de la part des pouvoirs publics exaspère le syndicat qui dénonce un manque de considération pour la profession. « L’état d’urgence n’excuse pas tout. N’a-t-on pas le droit à un minimum de délai, de concertation et d’explication avant toute décision modifiant les dispositions en place dans nos officines ? Depuis plus de deux ans, les pharmaciens ont investi, recruté, adapté leur organisation au dépistage et à la vaccination », s’insurge Christophe Le Gall, président de l’UNPF. « Les décisions imprévisibles de nos autorités génèrent pour nous une activité en dents de scie. Il a fallu vacciner massivement jusqu’à la fin subite du passe vaccinal, seconder l’assurance-malade dans le contact tracing jusqu’à ce que le besoin ne s’en fasse plus sentir », poursuit-il.
La mesure passe d’autant moins qu’elle s’ajoute à la baisse du prix des tests antigéniques (TAG) de 20 euros à 16,50 euros. Une autre coupe claire également dénoncée par le syndicat.
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